Le BURN-OUT ou syndrome d’épuisement professionnel qui touche souvent des personnes très engagées dans leur travail, est marqué par l’absence quasi-totale d’énergie.
Il se caractérise particulièrement par trois types de symptômes
- un état d’épuisement physique, mental et émotionnel
- une perte d’empathie ou une deshumanisation de la relation (voire l’apparition d’un cynisme)
- un sentiment d’absence ou de perte de réalisation par le travail
Les raisons et les modalités d’entrée dans le burn-out sont variables. Une des raisons connues est la surcharge de travail mais ce n’est pas l’unique raison. Le burn-out est aussi significativement corrélé au harcèlement moral, étant entendu que le harcèlement moral est un facteur parmi d’autres. En effet, tous les types de risques peuvent apparaître dans l’analyse de la situation de travail des salariés en burn-out. Le burn-out est souvent l’occasion de crise dans le couple, en famille ou encore d’isolement.
Vu de l’extérieur, il parait souvent incompréhensible à l’entourage et il peut être aussi l’occasion de commentaires qui vont être vécus par la personne concernée sur le mode de l’autodépréciation. Il est aussi significativement corrélé à tous types de dysfonctions sexuelles aussi bien chez l’homme que chez la femme, ce qui apparaît fortement lié aux consommations de substances (psychotropes, alcool et autres) qu’il engendre afin de faire face au problème.
Ainsi le burn-out peut aboutir à une impossibilité de retour au travail à plus ou moins long terme, mais aussi à une peur de reprendre une activité professionnelle, une perte de confiance en ses propres capacités de travail, où encore une atteinte de l’estime de soi. Il arrive que les salariés aient tendance à se diriger vers un travail en dessous de leur capacité, ce qui s’avère être une solution souvent difficile à soutenir, dans le sens où elle risque d’être insatisfaisante et de s’accompagner d’une dégradation supplémentaire de l’estime de soi.
Sortir du burn-out et se reconstruire passe par une analyse du “réel du travail” et une compréhension des facteurs de risques et des situations qui ont conduit à cet épuisement. En fonction des possibilités de changement de conditions de travail et de l’impact traumatique vécu, il sera possible ou non de reprendre le même poste de travail.
Se reconstruire passe aussi par la construction d’un cadre théorique de sécurité et de confort qui permettra un retour au travail. Quelle que soit notre formation, on apprend peu à penser et construire son cadre professionnel, managérial, relationnel ou économique.
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